Good Times composée et produite par Nile Rodgers et Bernard Edwards, parue sur le troisième album de Chic, Risqué (1979).
Le rap émergeait dans les block-parties new-yorkaises, et lorsque Sylvia Robinson a rassemblé le Sugarhill Gang pour enregistrer un morceau de rap, c'est Good Times qu'ils ont utilisé pour le morceau, le mettant en boucle en studio comme le faisaient les DJ dans les block-parties, et incorporant même les tubes à cordes de la chanson.
Le résultat est Rapper's Delight, qui est sorti plus tard en 1979. Elle a vendu un tas de singles 12 pouces et s'est retrouvée dans le Top 40 américain et le Top 10 britannique, devenant ainsi la première chanson rap à le faire.
Nile Rodgers, du groupe Chic, savait que sa chanson était la préférée des fêtes de quartier, mais il n'a entendu Rapper's Delight que lorsqu'il était dans un club et que le DJ l'a jouée. Il s'est vigoureusement opposé à l'utilisation de sa chanson comme piste pour une autre, et a menacé de porter plainte. Plutôt que de se battre, Sugarhill Records s'est arrangé avec Chic et leur a accordé un crédit de composition complet, de sorte qu'Edwards et Rodgers figurent comme les seuls auteurs-compositeurs sur Rapper's Delight. En l'absence de procès, aucun précédent n'a été créé pour l'échantillonnage, et les artistes ont commencé à incorporer des morceaux d'autres chansons en toute impunité tout au long des années 80. C'est Gilbert O'Sullivan qui, en 1991, a intenté un procès contre Biz Markie et a finalement établi la règle juridique selon laquelle les échantillons doivent être autorisés.
(source : songfacts.com)
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